Les chiens et les chats, aussi, ont leur mutuelle santé. L'une d'entre elles s'appelle Dalma. Fondée en 2021, cette assurtech s'est positionnée sur un marché dominé globalement par des courtiers spécialisés sur la santé des animaux, comme Santévet en France. « En général, il y a un acteur dominant par pays. Ce sont des entreprises peu digitalisées, qui remboursent les frais en plusieurs jours ouvrés, et qui d'un point de vue service sont orientés sur le transactionnel avec leurs assurés », avance Alban de Préville, fondateur de Dalma.

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La start-up basée à Paris revendique une croissance de +700 % depuis sa levée de 15 millions d'euros en série A en 2022. Elle propose un abonnement forfaitaire en fonction de plusieurs critères, comme le type d'animal - « assurer un chat revient moins cher car ils sont sont plus robustes que les chiens » note Alban de Préville -, l'âge de l'animal, sa race qui influe sur son profil risque, ou encore les garanties choisies.

Courtier en assurance

Mais Dalma n'est pas pour autant une compagnie d'assurance. Son statut est celui d'un courtier en assurance - ou managing general agent (MGA) - qui a construit un produit d'assurance dont le risque est porté par Seyna, une compagnie d'assurance française. La start-up est commissionnée en tant qu'apporteur d'affaires. « Nous avons internalisé toute la chaîne de valeur de l'assurance, sauf le risque du capital », précise Alb