Cyberattaques: quand des banques centrales sont visées

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Des hackers ont tenté de subtiliser un milliard de dollars à la Banque Centrale du Bangladesh (BCB). Ils auraient pu subtiliser un milliard de dollars. Mais une faute d'orthographe a révèle le pot aux roses et permet aux pirates de ne dérober au final que 81 millions de dollars. Par Jean-François Pruvot, Regional Director France chez CyberArk

Publié le 07-06-2016 par Jean-François Pruvot

Le 15 mai 2015, trois comptes en banque sont ouverts auprès de la Rizal Commercial Banking Corporation (RCBC), et restent inactifs jusqu'au 4 février 2016. Quelques mois plus tard, les autorités découvrent que ces comptes sont faux, et que les cybercriminels à leur origine ont planifié leur attaque près d'un an à l'avance pour tenter de subtiliser un milliard de dollars à la Banque Centrale du Bangladesh (BCB). Mais une faute d'orthographe révèle le pot aux roses et permet aux pirates de ne dérober au final que 81 millions de dollars.

 Connaître SWIFT et son rôle dans les transactions monétaires entre institutions financières, ainsi qu'avec les banques centrales pour mieux comprendre cette attaque -

La coopérative de services financiers SWIFT appartient à ses propres membres et propose un réseau sécurisé via lequel les banques peuvent émettre et recevoir des transactions monétaires. Elle contrôle et gère de façon centralisée son réseau du même nom, et chaque banque membre peut s'y connecter en toute sécurité via ses propres systèmes pour le transfert d'argent. Cependant, avant de pouvoir envoyer ou recevoir des fonds, une banque doit d'abord recevoir un certificat numérique unique de la part de SWIFT ; pour qu'un nouveau certificat soit émis, les banques membres doivent effectuer plusieurs démarches pour le compte de leurs nouveaux utilisateurs autorisés, en vue de contrôler et de valider leur identité, de vérifier leur lien avec la banque et les autorisations qui leur sont o

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