Une croissance organique solide mais contrastée

L'institut de sondages et d'études a publié ses résultats économiques et financiers pour l'exercice 2017 hier soir, après clôture de la Bourse de Paris. La croissance organique se situe à 2,4 %, ce qui est conforme aux prévisions révisées en juillet 2017, lorsqu'Ipsos avait annoncé abaisser son objectif, prévu à l'origine à 3 %.

Le chiffre d'affaires du groupe est resté stable en données publiées, à 1,78 milliard d'euros, fortement impacté par des taux de change négatifs. Si l'activité est solide dans la zone EMEA, avec une croissance organique de 3,5 %, ou en Asie-Pacifique, dont l'activité croît de 6,5 %, sur le continent américain, en revanche, elle enregistre un repli de 0,5 % en organique.

Comme le résume le groupe dirigé par Didier Truchot, « le taux de croissance organique annuel à 2,4 % reflète bien la situation actuelle d'Ipsos. La société est capable de croître plus vite que ses concurrents internationaux les plus importants mais moins vite que le marché ne le permettrait ».

Son résultat net est quant à lui en hausse de 20 %, à 129 millions d'euros, là où le consensus établi par FactSet tablait sur 107 millions.

De bonnes perspectives pour 2018

Pour 2018, Ipsos conserve toute sa confiance dans ses capacités à croître avec plus de dynamisme, en s'appuyant sur certains résultats importants. En premier lieu, les activités et solutions nouvelles présentées lors de la mise en place du programme New Way, qui progressent de 17 %. De même, « les pays émergents qui représentent 33 % de l'activité d'Ipsos en 2017 - contre 32 % en 2016 - progressent, toujours sur une base constante de 4,6 %, alors que les pays développés croissent, eux, de 1,4 % », indique le communiqué du groupe.

Enfin, si la croissance a été faible au premier semestre, elle s'est avérée plus soutenue au second. Autant d'indications positives sur un redémarrage soutenu de la croissance pour le numéro trois mondial des études de marché et d'opinion.

Par ailleurs, Ipsos a évoqué les grandes lignes de son nouveau projet « Total understanding », qui sera dévoilé en juillet prochain. Ce projet d'entreprise implique « la mise en oeuvre d'un plan d'acquisition ciblé là où acquérir des compétences spécifiques sera jugé plus efficace que de les construire ex nihilo ».