Roche a développé plusieurs traitements qui lui ont permis de revoir ses prévisions de ventes à la hausse à deux reprises déjà depuis le début de l'année 2019. Il y a notamment l'Ocrevus, utilisé pour traiter la sclérose en plaques, ou encore l'Hemlibra (prescrit aux personnes hémophiles). Ces deux traitements ont aidé la société suisse à résister face à la concurrence dont sont victimes l'Herceptin, le Rituxan et l'Avastin (oncologie).

Pas d'acquisitions nécessaires

Selon Severin Schwan, PDG de la firme depuis 2008, ces nouveaux traitements et les prochains vont permettre à Roche de maintenir une belle croissance. « J'ai confiance dans le fait que nous disposons d'un solide portefeuille permettant de soutenir la croissance à long terme » a-t-il ainsi déclaré ajoutant qu'il ne pense pas « que ce soit une stratégie avisée sur le long terme de combler un manque de croissance par le M&A [Mergers & Acquisitions ou Fusions-Acquisitions en français]. Quand on commence à combler ces manques, on court le risque de surpayer ou on se leste d'actifs qui ne conviennent pas sur le plan stratégique. » Roche est néanmoins actuellement en train de finaliser son rachat de Spark Therapeutics (États-Unis), opération qui devrait être finalisée en fin d'année alors que l'entreprise suisse s'attendait à ce que ce soit fait en juin.