Croissance : le coup de frein se confirme pour la France

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L'Insee prévoit que la croissance pour 2018 devrait ralentir à 1,7% contre 2,3% l'année précédente. Ce coup de mou pourrait avoir des conséquences sur le dynamisme des créations d'emploi dans l'économie française alors que le taux de chômage reste à un niveau élevé.

Publié le 20-06-2018 par Grégoire Normand

Le tassement de la croissance se confirme pour 2018. Selon la dernière note de conjoncture de l'Insee publiée ce mardi 19 juin, le produit intérieur brut (PIB) au premier trimestre a ralenti (0,2%) plus que prévu par rapport aux dernières prévisions du mois de mars dernier (0,4%). Si l'effet de contrecoup par rapport au dernier trimestre 2017 peut expliquer en partie ce ralentissement, les économistes de l'organisme public indiquent que la demande intérieure, qui constitue un moteur important de la croissance française, a freiné au cours du premier semestre. Sur l'ensemble de l'année, l'organisme public prévoit une croissance de 1,7% en moyenne annuelle après de très bonnes performances pour 2017 (2,3% et 1,1% en 2016). De son côté, la Banque de France prévoit une croissance du PIB de 1,8% pour cette année. Le gouvernement qui table sur une croissance de 2% pour 2018 semble être bien optimiste sur ses prévisions.

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Une demande intérieure atone

Pour le premier trimestre, la contribution de la demande intérieure à la croissance du PIB a été moins bonne que prévu (+0,2 point contre +0,4 point). La consommation des ménages "s'est tassée plus que prévu (+0,1% contre +0,3%)". L'investissement total (entreprises, ménages et administrations) a augmenté moins qu'anticipé (+0,2% contre 1%). Le solde des échanges extérieurs a en revanche eu un impact neutre sur la croissance, ce qui représente une bonne nouvelle pour le co

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