Après le Mexique et le Royaume-Uni, Uber a annoncé vendredi qu'il dédommagera, aux Etats Unis,  les chauffeurs diagnostiqués positivement au Covid 19 ou mis en quarantaine par les autorités. La société souhaite étendre cette mesure à  tous ses marchés et ses services, qu'il s'agisse de transport ou de livraison. La compensation financière déjà fournie aux cinq chauffeurs mexicains et britanniques aurait fait suite à une mise en quarantaine volontaire et non à un diagnostic positif. 

Mais Uber n'est pas seul en scène. Son concurrent Lyft a lui aussi mis en place une compensation, dans les mêmes conditions. Le service précise par ailleurs que les comptes des chauffeurs touchés par le virus seront suspendus jusqu'à un feu vert des autorités sanitaires. Il revendique avoir un groupe de travail dédié à cette question et être 'préparé à prendre les décisions nécessaires'. Lyft dit s'assurer que les chauffeurs soient aux faits des dernières mesures et propose des distributions de gel hydroalcooliques.

Instaurer des congés payés 

Publiquement, ces services ont été appelés à réagir la semaine dernière par le Sénateur Mark Warner. Écrivant à Lyft, Doordash, Postmates, Uber et Grubhub, il leur demandait d'instaurer un soutien financier pour leurs travailleurs, tous indépendants, pendant la crise. Vendredi, c'est un groupe de travailleurs (Gig Workers Rising) qui déposait une pétition exigeant l'instauration immédiate de congés maladies afin de protéger leur santé.