Covid-19 : après un choc très violent, l'industrie française a dû mal à se relancer

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Lors deux premières semaines de confinement, l'industrie française n'a tourné qu'à 50% de ses capacités. Elle semble se relancer mais très progressivement.

Publié le 01-04-2020 par Michel Cabirol

L'industrie française se remet douloureusement du choc brutal encaissé lors de la première semaine de confinement des Français (16-22 mars) et se relance vraiment très progressivement. Si elle ne tournait plus qu'à 50% de son niveau normal la semaine du 16 mars, selon un document de France Industrie daté du 27 mars et consulté par La Tribune, l'activité industrielle française, qui représente 12% du PIB marchand, s'est très légèrement redressée la semaine dernière (52%). Cette tendance devrait se poursuivre. cette semaine de façon très progressive. Ainsi, France Industrie prévoit cette semaine la poursuite du redressement de l'industrie française (56%), qui emploie 7,615 millions personnes dans 260.000 entreprises (dont 90% de PME et TPE).

Parmi les secteurs les plus touchés par cet effondrement inédit et violent, figurent les secteurs métallurgie/mines, électronique/électricité, aéronautique/ferroviaire/naval, automobile et, enfin, mécanique machines, qui représentent près du tiers du PIB industriel de la France (31,8 %). Pourquoi de telles difficultés : soit par défaut de clients (Hermès, PSA), soit par défaut de salariés (Alstom, Renault, Les chantiers de l'Atlantique), soit par la mise en place de mesures de protection pour les salariés (Schneider Electric, Total), soit tout simplement par respect des mesures de confinement (Toyota, SEB, Bombardier, Renault Trucks...). A l'inverse, l'agroalimentaire, l'énergie (production), la chimie, le secteur de l'eau et déchets, et, en

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