Coup dur pour Naval Group et conséquences

Coup dur pour Naval Group et conséquences

Vous n'avez certainement pas échappé à la nouvelle. L'Australie a rompu un contrat très important avec Naval Group.

Publié le 17-09-2021 par Nolwenn Guengant

En 2016, l'Australie signe un contrat avec Naval Group portant sur 12 sous-marins. D'un montant supérieur à 50 milliards de dollars, il a finalement été rompu par le pays. Une rupture « grave », une « mauvaise nouvelle pour le respect de la parole donnée »... Florence Parly, ministre des Armées, n'a pas masqué sa colère.


Un coup « à la Trump »


Mais pourquoi cette rupture ? Parce que les États-Unis, l'Australie et le Royaume-Uni ont de leur côté signé un contrat - pour des sous-marins à propulsion nucléaire - en excluant la France. Pour Naval Group, c'est évidemment une perte commerciale importante. Dans un communiqué publié entre autres sur Twitter, l'entreprise a déclaré avoir pris acte de la décision de l'Australie. Évoquant « une grande déception », Naval Group a rappelé les performances exceptionnelles de ses 12 sous-marins ainsi que ses engagements uniques notamment en ce qui concerne les emplois locaux. « L'analyse des conséquences de cette décision souveraine australienne sera menée avec le Commonwealth d'Australie dans les jours à venir. » Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves le Drian, a lui comparé Joe Biden à Donald Trump en raison de l'aspect brutal de sa décision. Les sous-traitants de Naval Group subissent aussi les conséquences de cette rupture de contrat. Fiva, PME de Cherbourg, devait par exemple réaliser des études d'ingénierie dans le cadre de ce projet.

 

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