La crainte d'une saturation des réseaux

Cela fait maintenant 7 jours que les français sont confinés afin d'enrayer la propagation du Covid-19. Conséquence logique de cet enfermement, internet est devenu l'unique fenêtre sur le monde pour beaucoup d'entre nous. La crainte d'une saturation des infrastructures et du réseau a commencé à poindre dès les heures qui ont suivi l'annonce d'Emmanuel Macron le 16 mars. Si la rumeur a un temps couru qu'internet pourrait tout simplement ne pas tenir ou que certains services pourraient tout bonnement être suspendus, les géants de l'informatique et du divertissement ont trouvé un compromis : la baisse de ses débits. "Netflix a décidé de commencer à réduire les débits binaires dans tous ses flux en Europe pendant 30 jours", a annoncé le leader mondial du streaming le 19 mars. Dès le lendemain, YouTube a fait une annonce similaire : 'Nous nous engageons à basculer temporairement tout le trafic dans l'Union européenne vers une définition standard par défaut.'

Quels changements pour les usagers ?

Si les français ne risquent pas de voir leurs services préférés être suspendus, il est également peu probable qu'ils s'aperçoivent de cette baisse de débit. Ce passage à un débit standard n'a un impact que pour les utilisateurs munis d'un matériel haute-définition. Ces derniers peuvent effectivement noter une légère baisse de la qualité de l'image, mais rien de spectaculaire. Ceux qui espéraient profiter du nouveau service de streaming de Disney vont en revanche devoir patienter un peu. Pour éviter de saturer un peu plus les réseaux, son lancement a été repoussé au 7 avril.