Convention citoyenne pour le climat : « Relocalisons nos secteurs stratégiques »

Convention citoyenne pour le climat

L'instance, qui en raison des mesures de confinement n'a pas encore pu terminer ses travaux, prend la parole aujourd'hui de manière inattendue sur la sortie de la crise liée au coronavirus. L'une de ses membres, Amandine, a expliqué la démarche à La Tribune.

Publié le 10-04-2020 par Propos recueillis par Giulietta Gamberini

Membre de la Convention citoyenne pour le climat, Amandine, 26 ans, vit à Paris et travaille dans la culture. Elle a été choisie par tirage au sort pour représenter (avec Guy, retraité qui vit à Limoges) ses concitoyen.ne.s auprès du comité de gouvernance entre la 6e et la 7e session de travaux. A ce titre, elle explique à La Tribune le sens de la première contribution collective publiée aujourd'hui par la Convention : une prise de parole sur la crise et le monde d'après.

LA TRIBUNE - Pourquoi et comment avez-vous décidé de vous exprimer sur la crise liée au coronavirus ?

Amandine (Convention citoyenne pour le climat) - Nous sommes 150 citoyen.ne.s tiré.e.s au sort, avec le mandat de réfléchir à des mesures pour réduire de 40% les émissions de CO2 de la France en 2040. Or, un certain nombre d'entre nous s'est rendu compte que la crise actuelle pousse beaucoup de Français et Européens à rejoindre notre réflexion, elle aussi, au fond, axée sur le monde d'après. C'est un moment crucial où de nombreuses interrogations surgissent, mais où beaucoup de cartes peuvent aussi être rebattues. Un moment d'entrée en résonance avec l'ensemble des Français.es, où nous pouvons commencer à faire passer certains de nos messages.

Grâce aux expert.e.s qui nous accompagnent, nous avons aussi pris conscience d'un enjeu stratégique : les décisions qui vont être prises maintenant pour le pays auront un impact de très long terme. Comment alors faire en sorte que le climat soit pris en compte ? Nous a

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