Confinement: que pèsent les activités "non essentielles" dans le commerce français?

Commerce

FOCUS DATA. Définis comme "non essentiels", plus de la moitié des commerces de France (62%) se voient obligés de fermer à nouveau, depuis le 3 novembre. Déjà frappées de plein fouet, certaines activités comme la restauration qui a perdu 17,5 milliards d'euros au premier semestre, arriveront-elles à relever la tête ? Les fêtes de fin d'année représentent en effet habituellement 41% du chiffre d'affaires de l'année pour les magasins de jouets et un quart des revenus des librairies et parfumeries. Les indépendants, plus fragiles que les enseignes, en appellent au gouvernement et aux consommateurs pour "sauver Noël". Retour sur les chiffres clés de ces types de commerces face à la crise.

Publié le 11-11-2020 par Julia Blancheton

>> VOIR notre dossier spécial - « Digitalisation : la riposte du petit commerce »

Confronté à la fronde de commerçants contraints de baisser le rideau avec le reconfinement, le gouvernement interdit, depuis le 3 novembre, la vente des produits "non essentiels", dans les grandes surfaces "par souci d'équité". Les grandes enseignes ont ainsi dû empêcher l'accès à certains rayons tels : les produits culturels, les jeux, les vêtements, la bijouterie ou encore les fleurs. Quelle est la conséquence de la fermeture de ces activités dites "non essentielles" sur le commerce en France, tant du côté des enseignes que de celui des indépendants ? Alors que près de 9 commerces sur 10 sont des indépendants en France, le reconfinement sonne-il le glas pour ces entrepreneurs ?

Premier chiffre à connaître, aujourd'hui, en France, 80% du chiffre d'affaires du commerce est réalisé par seulement 9% d'entités (définies en "unités légales"), et, particularité, celles-ci appartiennent à un groupe, selon l'Insee. Les indépendants se partagent donc les 20% restants du gâteau du commerce français. Toutefois, ces deux types de structures se rejoignent sur un point, ils ont chacun, au global à la vente, une majorité (62%) d'activités dites "non essentielles".

Que l'on soit un commerçant rattaché à une enseigne ou un indépendant, l'interdiction de vendre des produits non essentiels pendant le confinement frappe donc de plein fouet le commerce tricolore.

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