Compteur Linky, la France parmi les bons élèves

Compteur Linky, la France parmi les bons élèves

L'installation dans les foyers du compteur connecté intelligent Linky ne se fait pas au même rythme dans tous les pays de l'Union européenne. Bien qu'il soit l'objet de débats en France, le boîtier jaune censé réduire la consommation d'électricité est plutôt bien accueilli dans l'Hexagone.

Publié le 01-08-2018 par Guilhem Baier

Quatre pays ont déjà atteint l'objectif fixé


Depuis quelques années, les anciens compteurs d'électricité sont, dans les pays de l'UE, peu à peu remplacés par le compteur intelligent Linky. Ce petit boîtier jaune est capable de transmettre les données, évitant ainsi le déplacement d'un technicien, et permet aux particuliers de suivre de près leur consommation d'énergie. L'UE a fixé aux pays membres deux objectifs de déploiement : 80 % en 2020 et 100 % en 2022. Autrement dit, d'ici 2022, tous les anciens compteurs sont supposés avoir été remplacés. À l'heure actuelle, quatre pays ont déjà atteint l'objectif : l'Italie, la Suède, l'Estonie et la Finlande. En 2001, la société italienne Enel a injecté 2,1 milliards d'euros et le taux d'équipement est aujourd'hui de 100 %. En Suède, il est de 99 %.


La France sur la bonne voie


Bien qu'un vent de résistance souffle en France, le déploiement assuré par le gestionnaire du réseau, Enedis, se poursuit à un rythme qui devrait permettre de respecter les dates butoirs. Dans le même peloton se trouvent le Royaume-Uni, l'Espagne, la Grèce, le Danemark et les Pays-Bas. La Belgique, le Portugal, La Tchéquie et la Lettonie sont loin d'être enchantés de généraliser le compteur intelligent. Quant à la Bulgarie, la Hongrie, la Roumanie, Chypre, la Slovénie et la Pologne, ils méditent encore sur le sujet. Les mauvais élèves : l'Allemagne, qui doit résoudre un casse-tête composé de 4 gestionnaires de réseau et de 800 distributeurs d'électricité, et l'Autriche, paralysée par la peur de l'inconnu.

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