Commerce, transport aérien... comment le coronavirus frappe Dubaï de plein fouet

Dubai

La pandémie du nouveau coronavirus frappe de plein fouet les deux mamelles de l'économie de Dubaï: le commerce et le transport aérien, les fiertés de la cité-Etat la moins dépendante du pétrole dans le Golfe.

Publié le 24-03-2020 par Omar Hassan, AFP

Dans ce pilier des Emirats arabes unis, une fédération de sept membres, les centres commerciaux seront fermés à partir de mercredi et la compagnie aérienne Emirates, joyau de la couronne de l'économie locale, a cessé de voler ou presque. Quelques jours après avoir interdit l'entrée aux étrangers, y compris les résidents, l'émirat a déclaré qu'il fermerait ses aéroports aux vols commerciaux et limiterait l'activité des restaurants aux livraisons à domicile. La décision a eu un effet immédiat avec des centres commerciaux désertés ou presque lundi. Dotée de l'économie la plus diversifiée du Golfe, Dubaï tire 94% de ses recettes publiques de sources non pétrolières, qui constituent également le gros de son PIB.

La cité-Etat se présente comme une plaque tournante mondiale pour le tourisme, le commerce et la finance, et possède l'un des plus grands marchés immobiliers de la région. Elle a accueilli l'année dernière 16,8 millions de visiteurs. Mais avec le nouveau coronavirus, des centaines d'hôtels, de restaurants et de lieux de divertissement, ont été désertés. Emirates, la plus importante compagnie aérienne du Moyen-Orient, qui a transporté quelque 90 millions de passagers l'année dernière, a pratiquement cessé de voler. L'aéroport de Dubaï, le premier du monde en terme de passagers internationaux (89 millions en 2020), est à l'arrêt.

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