Comment Volvo (RTD) et Fincantieri (STX) jouent la montre

Dossier stx: la france avertit seoul qu'elle defendra ses interets

Pour Volvo, qui vend sa filiale Renault Trucks Defense (RTD) et Fincantieri, qui veut racheter STX, il est urgent d'attendre avant de lancer ces opérations. Car l'actuel gouvernement, bientôt sur le départ, contrarie leur plan.

Publié le 10-03-2017 par Michel Cabirol

Tic-tac, tic-tac, tic-tac... Plus le temps s'écoule pour le groupe suédois Volvo et le chantier naval italien Fincantieri, plus le départ du gouvernement Cazeneuve, très actif sur les deux dossiers Renault Trucks Defense (RTD) et STX, se rapproche. Très clairement, les deux groupes européens jouent la montre et préfèrent attendre les futures prises de position du prochain gouvernement, expliquent des sources concordantes à La Tribune. Même si cette stratégie génère également pas mal d'incertitudes au vu d'une campagne électorale pour le moins surprenante jusqu'à aujourd'hui.

En tout cas, Volvo souhaite vendre Renault Trucks Defense (RTD) au plus offrant alors que le ministère de la Défense français privilégie très fortement une opération de rachat de RTD par la société franco-allemande Krauss-Maffei Nexter Defense Systems (KNDS). Ce qui n'est pas du tout du goût du groupe suédois, qui doit rendre des comptes à ses actionnaires. De son côté Fincantieri veut s'offrir STX, et surtout rester majoritaire au sein des chantiers de Saint-Nazaire. Ce dont ne veut pas l'Etat français, y compris au plus haut niveau :  pas question que Fincantieri reste majoritaire à la tête de ce fleuron de l'industrie française.

Volvo fait durer les procédures

Volvo gagne du temps en faisant durer les procédures de la vente. Ainsi, selon des sources concordantes, il n'a pas encore fait parvenir les documents à KNDS permettant d'examiner les livres de compte de RTD et de lancer les due diligences, c'est

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