Comment le « big data » accélère les cadences d'Airbus

Airbus big data Palantir H304

En 2015, l'avionneur est devenu le premier client en France de Palantir, une entreprise américaine spécialisée dans l'agrégation et l'analyse de gigantesques quantités de données.

Publié le 08-10-2019 par J.M.

« Nous passions notre temps à courir derrière les données », se souvient encore Marc Fontaine, le directeur de la transformation numérique d'Airbus. Et de citer l'exemple du programme A320, avec ses milliers de bases de données et d'applications, incapables de communiquer entre elles, voire parfois incompatibles. Pour en finir avec ces « silos », l'avionneur est devenu en 2015 le premier client en France de Palantir, une entreprise américaine spécialisée dans l'agrégation et l'analyse de gigantesques quantités de données. Ces outils permettent à Airbus de mieux optimiser la conception, la production puis l'exploitation de ses avions. À la clé : « des centaines de millions d'euros d'économies », assure Marc Fontaine, sans plus de précisions.

Lire aussi : Palantir: de Big Brother au big business


La collaboration avec Palantir a débuté sur la ligne d'assemblage final (FAL) de l'A350. Un immense hangar, situé à proximité de l'aéroport de Toulouse-Blagnac, où se relaient environ 2 000 mécaniciens, chaudronniers, électriciens et peintres. Les pièces arrivent en Beluga, l'avion-cargo mastodonte développé par Airbus, en provenance de Saint-Nazaire, de Hambourg (Allemagne), de Broughton (Pays de Galles).... L'assemblage, la peinture et les tests prennent environ trois mois.

« Nous avions besoin d'être plus efficaces »

En 2015, Airbus peine à accélérer les cadences de production de son dernier long-courrier. L'avionneur est encore très loin des dix appareils qu'il espère produire par

Lire la suite

Voir la suite...

Les dernières actualités