Comment la RATP tente de dépolluer le métro

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L'opérateur de mobilité francilien investit notamment dans la qualité de l'air de ses moyens de transport souterrains, de surface et dans les airs.

Publié le 29-11-2018 par César Armand

Oxyde d'azote, dioxyde de carbone, ou encore particules fines d'un diamètre entre 5 et 10 micromètres... Ces dernières viennent même se loger dans l'appareil respiratoire. Tous ces polluants auxquels sont exposés les gens en surface sont également présents dans les sous-sols franciliens, du fait, notamment, du freinage du matériel roulant. L'autorité organisatrice Île-de-France Mobilités (IDFM, ex-STIF) vient de mettre un million d'euros sur la table pour expérimenter avec trois entreprises des dispositifs de dépollution. Suez, par exemple, propose un système de filtration des particules en les aspirant et en les faisant fixer à des plaques.

Un immeuble chauffé par le métro

« Nous ferons des mesures en parallèle avec Airparif pour en évaluer l'efficacité mais nous n'avons pas attendu cet appel à projets pour y travailler », avance Sophie Mazoué, directrice RSE et développement durable du groupe RATP et auteure d'une thèse en physique des aérosols sur « l'élaboration et la validation d'un système de traitement d'air pour les espaces souterrains du métropolitain parisien ».

« Depuis plus de 20 ans, nous mesurons en continu, 24 heures sur 24, la température, l'humidité, les polluants gazeux... Nous travaillons à améliorer nos connaissances dans les rames et les espaces de correspondance de même que nous avons équipé nos agents pour savoir ce qu'ils respirent. »

La chaleur de cette vie sous la ville peut par ailleurs être récupérée et utilisée au-dessus. Sont ainsi couverts 35%

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