Comment la France se donne les moyens pour mieux lutter contre les cybermenaces
Avec la future Loi de programmation militaire, la France va renforcer son dispositif de lutte contre les cybermenaces.
Publié le 21-03-2018 par Michel Cabirol
La France renforce son arsenal contre les cybermenaces. C'est d'ailleurs l'un des volets les plus sensibles de la Loi programmation militaire (LPM), actuellement examinée à l'Assemblée nationale. Un volet qui est passé relativement inaperçu mais qui sera capital pour tenter d'anticiper, puis de parer une attaque électronique d'envergure de type Ransomware (Petya, WannaCry...) contre les réseaux de communications électroniques français, qui ne sont pas aujourd'hui surveillés... ou très peu. Car les opérateurs n'ont pas aujourd'hui le droit de savoir ce qui se passe dans leurs réseaux, sauf dérogation exceptionnelle.
L'article 19 de la LPM va donc combler une grave lacune dans le dispositif de lutte contre les cyberattaques, qui était exploitée par des hackers étrangers. "La France était devenue les Iles Caïmans des hackers, explique-t-on à La Tribune. Détecter un virus est le plus important dans la lutte contre les cybermenaces". Des pays alliés ont constaté ces derniers mois des attaques depuis des serveurs loués en France mais contrôlés à l'étranger. Avec l'article 19 de la LPM, "on évite d'être le maillon faible", estime-t-on.
Sur la base du volontariat
La France a décidé de plus être le maillon faible. Et ce ne sera plus le cas à condition que les opérateurs français (Orange, Free, SFR...) jouent "sur la base du volontariat" le jeu du ministère des Armées "en installant sur leurs réseaux des marqueurs techniques pour détecter les virus susceptibles d'affecter la sécurité d
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