Comment l'efficacité énergétique change la donne

foudre, énergie, transition écologique

Rencontre avec le directeur général adjoint d'Engie, Franck Bruel, qui explique, dans un livre qui vient de paraître, comment la recherche de sobriété, notamment au niveau des villes, bouleverse en profondeur le métier d'énergéticien.

Publié le 28-11-2018 par Dominique Pialot

Signe du changement en profondeur que provoque la transition énergétique, notamment dans les modèles économiques des acteurs historiques : c'est dans l'efficacité énergétique qu'un groupe comme Engie puise ses relais de croissance. C'est ce que décrit Franck Bruel, directeur général adjoint en charge de la division BtoB, dans "L'énergie efficace, quand moins et mieux font plus" (Eyrolles). Comme le souligne dans la préface l'ancienne secrétaire d'État chargée de l'Écologie Chantal Jouanno, aujourd'hui présidente de la Commission nationale du débat public (CNDP), il y est beaucoup question de sobriété, un sujet « discrètement évité par le débat politique ».

Franck Bruel affirme que la pénurie d'énergie, impensable dans les économies développées, doit le rester. Mais il affirme aussi que « l'abondance n'est plus un objectif » et explique pourquoi même une source d'énergie infinie ne permettrait pas de répondre de façon satisfaisante à la demande exponentielle qui se profile. En effet, une énergie primaire ne se transforme en offre d'énergie que grâce à toute une infrastructure.

Le malentendu des énergies renouvelables

L'auteur reconnaît qu'en France, un manque de pilotage national et la faible implication des territoires (villes et régions) entraînent un retard dans le développement des énergies renouvelables. Dans le même temps, il dénonce « le malentendu » dont ces énergies sont l'objet. En effet, leur essor fulgurant à l'échelle mondiale n'a encore qu'un faible impact sur le

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