Comment Israël tente de rendre la startup nation plus inclusive

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Les Juifs ultra-orthodoxes, ainsi que les Arabes israéliens, et encore plus les femmes, peinent à trouver leur place dans le dynamisme du pays. Les autorités publiques et une multitudes d'initiatives privées tentent de relever le "double défi de rester à la pointe de l'innovation, mais aussi de tirer vers le haut l'ensemble de la société".

Publié le 23-01-2020 par Giulietta Gamberini

Des femmes et des hommes Haredim - Juifs ultra-orthodoxes, connus pour rejeter partiellement la modernité - réunis autour d'ordinateurs dans un grand open-space tout neuf. Des jeunes Bedouins du désert du Néguev racontant avec passion leurs projets entrepreneuriaux et sociaux... Ce sont quelques-unes des surprises que réserve Israël, où Emmanuel Macron se rend en visite du 21 au 23 janvier, à l'occasion du 75ème anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz-Birkenau. Et ce sont quelques-unes des initiatives de la "startup nation" - qui investit 4,3% de son PIB dans la recherche et le développement -  visant à surmonter l'un de ses principaux défis: devenir plus inclusive.

Lire: Startup : "Le secret du dynamisme israélien est que tout le monde a une mère juive" (Yossi Vardi)

"Dans le secteur de l'high-tech, 74,2% des effectifs nés entre 1975 et 1985 est constitué d'hommes juifs non ultra-orthodoxes", note en effet Naomi Krieger Carmy, qui dirige le département consacré aux "défis sociaux" de l'Autorité d'innovation israélienne (Israel Innovation Authority, IIA). Les Juifs ultra-orthodoxes, ainsi que les Arabes israéliens, peinent à y trouver leur place, et les femmes souvent encore plus que leurs homologues masculins. "De nombreuses barrières physiques et culturelles s'opposent à leur insertion professionnelle", explique Amina Jabr, directrice d'un centre d'emploi à Rahat. Ces populations résident en effet souvent dans des zones périphériques, en dehors de la partie centra

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