Comment Iskandar Safa s'est arraché des griffes du ministère de la justice américain (DoJ)

Iskandar Safa Privinvest Grece

Contre toute attente, le milliardaire d'origine libanaise Iskandar Safa a gagné son bras de fer contre le ministère de la justice américaine.

Publié le 09-12-2019 par Michel Cabirol

Iskandar Safa aura eu plusieurs vies. Et comme un chat, il retombe souvent sur ses pattes notamment en France, en Grèce, en Allemagne... Ainsi, contre toute attente, Iskandar Safa est sorti vainqueur le 2 décembre de son duel contre le ministère de la Justice américain, le DoJ qui s'est pourtant fait la spécialité d'asséner à de grands groupes européens (de préférence) d'énormes amendes en vertu de lois extraterritoriales américaines. Iskandar Safa lui n'a pas voulu plier sans combattre, contrairement à Alstom, BNP Paribas, Société Générale, ou encore Technip. Le milliardaire d'origine libanaise n'a pas fui le combat et a lutté pied à pied contre le DoJ. Bien lui en a pris.

Un procès gagné contre toute attente

Le procès que tous les observateurs pensaient perdus d'avance d'un de ses proches travaillant pour sa holding Privinvest, Jean Boustani, présenté par le DoJ comme le "cerveau" d'une opération à deux milliards de dollars, avec des pots-de-vin en cascade, a finalement été gagné. Après sept semaines de procès à New York, un jury de douze personnes a acquitté à l'unanimité Jean Boustani pourtant considéré par l'accusation de "cerveau d'une fraude à deux milliards de dollars", a expliqué au début du procès dans son propos liminaire Margaret Moeser, la représentante du ministère public, dans son propos liminaire. Au titre du 5e amendement de la Constitution américaine, le DoJ américain ne peut pas faire appel de l'acquittement de Jean Boustani.

Il était accusé de fraudes et d

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