Climat : l’accord de Paris exige de développer six fois plus vite les énergies renouvelables

Panda solaire

Contenir la hausse des températures sous les 2°C, c’est possible ! Et en plus, cela peut rapporter gros, sur le plan de la croissance et des emplois. Mais il faut agir vite et fort. Ce sont les principaux enseignements du rapport publié ce 17 avril par l’Agence internationale des énergies renouvelables.

Publié le 18-04-2018 par Dominique Pialot

La bonne nouvelle, c'est que c'est possible d'y parvenir. Limiter la hausse des températures à deux degrés Celsius (2°C), comme s'y est engagée la communauté internationale en décembre 2015 au travers de l'Accord de Paris, c'est à notre portée. C'est en tous cas ce qu'affirme l'Agence internationale des énergies renouvelables (Irena, pour International Renewable Energy Agency) dans son rapport « Global Energy Transformation : a Roadmap to 2050 », dévoilé en marge de l'événement Berlin Energy Transition Dialogue.

Un optimisme conditionné à une transition énergétique draconienne

Les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique, les deux piliers des politiques qui permettront d'atteindre cet objectif ambitieux, sont, selon les auteurs, à même d'assurer 94% de la baisse des émissions de CO2 que cela implique.

Mais, pour ce faire, il faudrait que l'efficacité énergétique progresse à un rythme annuel de 2,8% (au lieu de 1,8% actuellement), et que la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique passe de 18% en 2015 à 65% en 2050, et non à seulement 25% selon le scénario aujourd'hui de mise. Une forte progression de l'électrification, qui devra atteindre 40% en 2050, dont 85% d'origine renouvelables (contre 25% aujourd'hui), complète le schéma.

Multiplier par six le rythme de développement des renouvelables

Les capacités de solaire et d'éolien installées en 2017 ont battu de nouveaux records, avec 167 gigawatts (GW) supplémentaires, en hausse de 8,3% sur 2016, et une

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