-28,7 %, c'est la baisse enregistrée par BMW, concurrent notamment de l'autre groupe allemand Volkswagen, pour son bénéfice net au cours du deuxième trimestre 2019. La raison de cette chute ? Les investissements réalisés par le groupe pour la voiture électrique du futur. Ces derniers ont augmenté de 39 % entre avril et juin tandis que les coûts liés à la recherche et au développement ont eux connu une hausse de 5,9 % en une année.

Des résultats inférieurs aux attentes

Les résultats publiés par BMW sont inférieurs aux prévisions des analystes ce qui n'empêche pas le groupe allemand de maintenir ses objectifs annuels en dépit d'un « contexte de marché difficile ». BMW s'attend en outre à un bénéfice avant impôts en « net recul » (au moins 10 %). En 2018, il avait déjà baissé de 8,1 %. « Nous avons prouvé notre performance opérationnelle malgré de lourds investissements » estime pour sa part le directeur financier Nicolas Peter. Et si le chiffre d'affaires du constructeur a augmenté de 2,9 % au cours du T2, les ventes ont elles atteint une marge opérationnelle en baisse (égale à 6,5 % contre 8,6 % en 2018 et 5,6 % au cours du T1 2019). Le 16 août prochain, Harald Krüger quittera ses fonctions de PDG et sera remplacé par Oliver Zipse qui occupe actuellement le poste de directeur de la production. De plus, BMW fait partie des accusés dans l'affaire du « DieselGate ».