Chômage : les syndicats refusent des "droits dégradés" pour les démissionnaires

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La négociation sur les conditions de l'extension de l'assurance-chômage aux démissionnaires et aux indépendants -qui pourrait coûter des dizaines de milliards d'euros- a tourné court : les organisations syndicales à l'issue de leur première réunion hier au Medef avec les organisations patronales, se sont opposées catégoriquement à toute dégradation ou minoration des droits pour ces nouvelles catégories concernées par la réforme promise par Emmanuel Macron. Le Medef partage cette inquiétude sur les conséquences du système envisagé.

Publié le 12-01-2018 par latribune.fr

L'intégration des démissionnaires au système de l'assurance-chômage, l'un des volets de la réforme promise par Emmanuel Macron, pourrait coûter des dizaines de milliards d'euros, selon l'Unedic, et celle des indépendants, trois milliards d'euros, selon le Conseil économique social et environnemental (CESE). Conscient du coût d'une telle mesure, le gouvernement a précisé qu'il souhaitait "plafonner" les indemnités destinées aux démissionnaires et les limiter dans le temps.

A la demande du gouvernement, les organisations patronales et syndicales ont débuté hier, jeudi 11 janvier, une série de rencontres de négociations  pour réformer l'assurance chômage en profondeur. Mais, à l'issue de cette première réunion au siège du Medef, les partenaires sociaux ont manifesté leur opposition à certaines demandes clés du gouvernement dans sa réforme de l'assurance-chômage, refusant catégoriquement une dégradation des droits pour les démissionnaires et manifestant leur réticence à s'emparer de la question des indépendants.

"On explose (le système) et on tire tout vers le bas !"

"Leur système ne fonctionne pas, si on fait le système tel qu'ils le disent, on l'explose et on tire tout vers le bas", a dit le secrétaire nationale de la CFE-CGC, Jean-François Foucard, à l'issue de la rencontre.

Denis Gravouil, négociateur pour la CGT, affichait le même refus catégorique :

"Il est hors de question d'avoir des droits minorés ou dégradés. On s'assurera que ceux qui démissionnent aient les mêmes dr

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