CGT-Cheminot : "une grève reconductible et dure" d'un mois pour "faire plier le gouvernement"

Les syndicats de la sncf gardent la greve pour plus tard

Ils sont prêts à une grève dure: les syndicats de la SNCF, réunis depuis 17h mardi, doivent décider d'une riposte unitaire au gouvernement qui veut réformer le groupe public avec ordonnances et abandon du statut de cheminot.

Publié le 28-02-2018 par latribune.fr

>> Article du 27/02/2018 à 20h08 ' Mise à jour le 28/02/2018 à 10h14

Dénonçant un "passage en force", la CGT-Cheminots, premier syndicat à la SNCF, envisage "un mois de grève" pour "faire plier le gouvernement". La CFDT (4e syndicat) propose une "grève reconductible à partir du 14 mars". L'Unsa (2e) opte aussi pour la grève. "Un mouvement dur", prévient SUD-Rail (3e).

Guillaume Pepy, le démineur

"Personne n'a intérêt à un conflit long qui affaiblirait le train au moment où il redécolle [...] ni le personnel, ni les syndicats, ni l'entreprise,ni le gouvernement", a dit à l'AFP le patron de la SNCF Guillaume Pepy.

Si la SNCF a présenté mardi de "bons résultats" pour 2017 -1,33 milliard d'euros de bénéfice net, gonflé par d'importantes déductions fiscales, avec une forte hausse de la fréquentation-, un conflit social long "casserait cette dynamique de conquête", a-t-il jugé.

Les quatre syndicats représentatifs se rencontrent au lendemain de l'annonce par le Premier ministre Édouard Philippe d'un recours possible aux ordonnances pour faire adopter "avant l'été" une réforme de la SNCF - dans "une situation alarmante" -, qui prévoit notamment la fin du statut de cheminot pour les nouvelles recrues.

Face à une "campagne mensongère" sur la SNCF, le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez, a promis une "réponse appropriée" des syndicats à cette "attaque gravissime". Le secrétaire général de la CGT-Cheminots, Laurent Brun, prédit "l'un des plus importants mouvements sociaux de

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