Ce que l'IA change dans l'auto : l'ère de la voiture autonome

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Les enjeux de l'intelligence artificielle dans l'automobile portent autant sur la modélisation économique de la voiture autonome que sur ses « process » industriels. La France dispose d'atouts majeurs, mais ne doit pas sous-estimer la concurrence internationale qui s'intensifie dangereusement.

Publié le 02-05-2018 par Nabil Bourassi

L'industrie automobile française n'a pas attendu le gouvernement pour agir, mais elle est néanmoins ravie des recommandations du rapport Villani... Et heureusement, car la question de l'intelligence artificielle constitue un enjeu majeur, s'il en est, pour cette industrie en proie à une profonde transformation de modèle. L'avènement de la voiture autonome est désormais considéré comme le but ultime de tout groupe automobile qui souhaite avoir une visibilité au-delà de 2025. Les constructeurs automobiles français l'ont bien compris et travaillent sur l'intelligence artificielle depuis plusieurs années. Ils ont annoncé des délais tout à fait conformes à ceux annoncés par la concurrence internationale, à savoir des modèles 100 % autonomes autour de 2021-2025.

Le grand atout des constructeurs français, c'est qu'ils disposent d'un écosystème d'équipementiers extrêmement impliqués dans l'intelligence artificielle, au premier rang desquels Valeo et Faurecia. Cet atout pourrait être un avantage compétitif primordial puisque ces deux équipementiers sont des fournisseurs majeurs de constructeurs automobiles aussi prestigieux que sont les premiums allemands, ou des groupes américains, ils sont donc dans une démarche de leadership mondial. Ils sont d'autant plus stratégiques qu'ils maîtrisent une grande partie du hardware (les composants en dur) nécessaires pour la voiture autonome. Valeo est ainsi l'un des leaders mondiaux des capteurs, scanners et autres lidars capables de renseigner l

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