Cauval Industries rate le coche, et joue sa vie

Cauval Industries rate le coche, et joue sa vie

Le spécialiste de la literie, Cauval, vient d'annoncer l'échec de sa reprise par le groupe portugais Aquilons, et cherche d'urgence un autre repreneur.

Publié le 26-02-2016 par Aglaë Derouen

Rupture de bans

 

C'est un nouveau rebondissement fort inquiétant que viennent de vivre les 1800 salariés de Cauval Industries dans la tentative de sauvetage de leur groupe. Les négociations avec son partenaire financier, le groupe portugais Aquinos, qui devaient aboutir progressivement à une prise de contrôle, ont été brutalement remises en cause par le fondateur du groupe, Carlos Aquino. Selon un communiqué de la direction du fabricant français de literie, l'homme d'affaire portugais a « soudain décidé unilatéralement de remettre en cause cet accord et indiqué vouloir renégocier celui-ci ».

Ce revirement de situation menace tout simplement la survie du groupe propriétaire des marques Dunlopillo, Simmons et Treca.

 

 

 

Dernière chance à saisir

 

En effet, ce dernier est confronté depuis 2009 à des problèmes récurrents de trésorerie. A cette époque, un plan de sauvegarde de l'emploi avait laissé sur le bord de la route 420 personnes. En 2012, le groupe entrait en crise dans sa relation avec l'un de ses clients principaux, Conforama. En 2014, des démêlés avec le fisc sont venus aggraver les problèmes vécus maintenant avec les magasins But.

Dans ce contexte, le partenariat dévoilé en octobre dernier avec Aquinos prévoyait l'apport de 25 millions d'euros de la part du groupe portugais, en deux versements, assortis d'une prise progressive de contrôle. Faute d'aboutir, le partenariat remet en cause la survie de Cauval Industries. Il est donc plus que jamais urgent pour le fabricant français de literie de trouver en urgence un repreneur. c'est pourquoi de nouvelles négociations avec d'autres entreprises ont été entamées. Sans cela, Cauval court à sa perte!.

Les dernières actualités