Croissance ralentie

Le distributeur stéphanois a publié ce matin ses résultats économiques et financiers pour le troisième trimestre de l'exercice 2016. Ils se caractérisent avant tout par un ralentissement de la croissance organique, sur laquelle pèse un fort tassement des ventes en France, alors que les activités brésiliennes commençaient, quant à elles, à redevenir performantes.

À taux de change constants, hors essence et après correction des effets calendaires, les ventes de Casino ont globalement progressé de 2,9 %, mais cette hausse est beaucoup moins soutenue que les 3,8 % atteints au deuxième trimestre. À périmètre et nombre de magasins comparables, la progression des ventes s'établit à 1,7 %, contre 1,8 % le trimestre précédent.

Le groupe de distribution a néanmoins confirmé ses objectifs pour l'ensemble de l'exercice.

 La France en berne

C'est principalement en France, qui représente 48 % du chiffre d'affaires du groupe à elle seule, que les raisons de cette contre-performance sont à chercher. En effet, pénalisées par un climat morose et les attentats, une météo peu clémente et les grèves du printemps, les ventes sont restées stables en global, mais affichent à magasins comparables un recul de 0,6 %, alors qu'elles avaient progressé lors du trimestre précédent de 1,8 %.

Au Brésil en revanche, qui demeurait depuis des mois le point noir des activités du groupe Casino, la croissance semble avoir repris avec vigueur. GPA, la filiale de Casino, leader au Brésil, a vu ses ventes s'envoler de 8,3 % dans l'alimentaire, après une hausse de 6,3 % au trimestre précédent.

Même la filiale de distribution de produits électroniques Via Varejo, plus sujette aux impacts de la crise économique brésilienne, a enregistré une croissance de 2 %.