Croissance soutenue

Le leader français du conseil et des services informatiques affiche une santé de fer en ce premier trimestre de l'année 2016. Le groupe fondé par feu Serge Kampf a réalisé, durant les trois premiers mois de l'année, un chiffre d'affaires de 3,092 milliards d'euros, en hausse de 11,8% en données brutes, et de 13,9% à taux de change constants. L'intégration dans les comptes de l'acquisition d'IGATE, rachetée en juillet 2015, contribue à cette croissance à hauteur de 10%. À périmètre constant, elle se limite donc à 2,9%. Paul Hermelin, Président Directeur général du groupe, résume en ces termes ce début d'année en fanfare : « Capgemini accélère cette année son rythme de croissance. Le groupe a renforcé son caractère global et multisectoriel et bénéficie ainsi de sources diversifiées de développement ».

Transformation digitale

Le groupe français de conseil et d'ingénierie IT connaît une croissance dans tous ses secteurs d'activité, mais il est particulièrement dynamique dans tout ce qui touche à la transformation digitale des entreprises. Comme le souligne Paul Hermelin : « La demande de nos clients est principalement tirée par l'innovation et la transformation digitale qui alimente la progression de nos activités de conseil et de services applicatifs. Nos offres Digital et Cloud progressent de 28% au 1er trimestre ».

Grâce à ces besoins de transformation digitale, le Conseil progresse aussi de 7,4%, les services application de 16,2%, et les services d'infogérance de 22%. Par ailleurs, le Business Process Outsourcing a également enregistré une forte hausse, compte tenu de l'intégration d'IGATE et de ses plateformes ITOPS.

Forte progression en Amérique du Nord

Pour ce qui est de la répartition géographique de la croissance, la zone Amérique du Nord continue d'être la première zone d'activité du groupe Capgemini, où il réalise 30% de son chiffre d'affaires. Avec l'intégration d'IGATE, la croissance de ce marché s'évalue à 40,1%, à taux de change constants. Seul le secteur Energies & Utilities y connaît une certaine régression, due à la crise pétrolière essentiellement.

Dans la zone Royaume-Uni et Irlande, la croissance atteint 8,1% à taux de change constants. En France, les secteurs de la finance, de la distribution et des biens de consommation permettent d'enregistrer une croissance de 2%, malgré une économie encore atone. Le reste de l'Europe connaît aussi une croissance de 6,1%, malgré les difficultés dans le Benelux. Quant à la région Asie-Pacifique et Amérique latine, elle enregistre une progression de l'activité de 6,4% à taux de change constants, malgré une conjoncture désastreuse au Brésil.