Cameroun : l’empire Bolloré contre-attaque

Vincent Bolloré

Quatre jours après le déraillement du train inter-cités au Cameroun, les circonstances du drame restent encore sombres. L'exploitant ferroviaire du réseau camerounais, filiale du Groupe Bolloré donne sa première explication sur l'origine du drame.

Publié le 25-10-2016 par Ibrahima Bayo Jr.

Et si la vitesse était la cause du déraillement, vendredi dernier du train intercité au Cameroun ? En tout cas, c'est la piste lancée par Eric Melet, président de Bolloré Africa Railways, la filiale de l'empire français, maison mère directe de Camrail qui exploite la ligne de chemin de fer.

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Dans un entretien téléphonique à l'agence britannique Reuters, Eric Melet laisse entendre que « l'élément de vitesse en approche de la gare est clairement un incident qui a dû avoir un lien avec le déraillement. Après il y a beaucoup de paramètres qui peuvent jouer sur une voie de chemin de fer (...) qui doivent être analysés précisément avant de pouvoir en dire plus ».

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Excès de vitesse ?

Toujours selon le responsable du groupe français, à l'approche de la gare d'Eséka, le train roulait à une vitesse de 80 km/h, soit le double de la vitesse normale autorisée. Il ajoute que la décision du doublement du nombre de wagons pour répondre à la demande, avait été avalisée par les autorités camerounaises. Cette décision, selon Eric Melet, n'entravait pas la capacité du train. Les propos du président de Bolloré Africa Railways interviennent au moment même où une enquête interne et une procédure judiciaire sont en cours pour mettre la lumière sur les causes du déraillement survenu ce vendredi 21 octobre.

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