Ça ne roule pas encore pour l'après-Autolib' !

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La fin brutale du service Autolib' oblige à refonder totalement le modèle de la voiture partagée à Paris. La Ville tente de rebondir en accueillant de nouveaux acteurs de la mobilité, mais rien ne dit que leur modèle saura résoudre les problèmes posés par leur prédécesseur.

Publié le 08-11-2018 par Nabil Bourassi

Annus horribilis ! Pour Anne Hidalgo, 2018 restera l'année du "reset" pour les mobilités parisiennes. La maire a voulu refonder l'offre dans la capitale, mais rien ne s'est passé comme elle l'avait souhaité. Le nouveau Vélib', opéré par Smoove en lieu et place de JCDecaux, a tourné pendant des mois à l'échec retentissant. Pas une semaine ne passait sans que la presse ne relate les difficultés du renouvellement du parc de vélos du célèbre service partagé, et les promesses jamais tenues de l'opérateur.

L'arrivée totalement désordonnée de nombreux nouveaux acteurs de mobilités dits en libre-service (free floating), des vélos aux trottinettes, a indisposé les Parisiens au point de voir apparaître des associations de riverains très activistes notamment sur les réseaux sociaux.

Enfin, l'ultime coup de semonce est arrivé avec le crash en plein vol d'Autolib', le service emblématique d'autopartage de voitures des années Delanoë. En à peine quelques semaines, la Ville de Paris a rompu avec le groupe Bolloré, qui réclamait plus de 200 millions d'euros pour éponger les pertes du service. Depuis la fin juillet, les Autolib' sont débranchées et les Parisiens sont privés de ces voitures électriques en libre-service, ambitieuse promesse d'une mobilité partagée pour réduire le parc roulant et les émissions de CO2.


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