Bruno Le Maire déplore un « échec » après la fermeture de SAM

Le maire s'oppose a la delocalisation de la production d'ascoval vers l'allemagne

Le ministre de l'Economie affirme que le gouvernement ne « laissera pas tomber » les 350 salariés de l'équipementier automobile.

Publié le 28-11-2021 par latribune.fr

La décision a suscité la colère des salariés. Ce vendredi, le tribunal de commerce de Toulouse a scellé la liquidation judiciaire et la cessation d'activité immédiate de la fonderie SAM. Ce sous-traitant automobile du bassin aveyronnais de Decazeville paye le refus de Renault, son unique donneur d'ordre, de le soutenir.

Ce samedi, Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie, a reconnu que cette issue constituait un « échec ». Mais il s'est engagé à assurer un « avenir industriel au site »« Nous ne laisserons pas tomber les salariés et ce n'est pas parce que la SAM ferme que le site industriel doit fermer », a affirmé Bruno Le Maire à la presse, lors d'un déplacement à Toulouse. La fermeture de l'entreprise a provoqué la colère et la consternation des quelque 350 salariés qui occupent depuis l'usine de Viviez, dans le bassin d'emploi sinistré de Decazeville.

Pas de « pistes concrètes »

Pour Bruno Le Maire, ce résultat est notamment dû à une « insuffisance des investissements » sur le site ces dernières années, couplée à une accélération de la transition technologique. Le ministre s'est engagé à accompagner financièrement « ceux qui sont intéressés par prendre un poste plus loin » géographiquement, mais aussi à trouver une solution à « tous ceux qui voudront rester sur le site et le bassin de Decazeville ».

Il a assuré que « tout sera fait afin que ce grand bassin industriel, qui est une fierté nationale, puisse avoir de nouvelles activités industrielles ». Bruno Le Maire a tou

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