Le groupe Brittany Ferries, implanté à Roscoff dans le Finistère, cherche, comme d'autres groupes (Boeing, Airbus...) à réduire son empreinte carbone. Pour ce faire, la compagnie va, d'ici à 2025, exploiter de nouveaux navires hybrides. Plusieurs options s'offrent au groupe breton : le GNL (gaz naturel liquéfié), une batterie ou l'association des deux solutions. 

Objectif : réduire les émissions de gaz à effet de serre

La volonté de Brittany Ferries de renouveler sa flotte pour des navires plus respectueux de l'environnement ne date pas d'aujourd'hui. En 2016, Jean-Marc Roué (président du Conseil de surveillance) avait annoncé les projets de la compagnie. Entre 2020 et 2021, le Salamanca est devenu le premier navire de Brittany Ferries à fonctionner avec du GNL. Le Santoña est quant à lui attendu pour 2023. Et ce n'est pas tout, d'ici à fin 2024, Le Saint-Malo intégrera la flotte de Brittany Ferries pour une exploitation envisagée en 2025. Il remplacera Le Bretagne, en service depuis plus de 30 ans, et permettra de rejoindre Saint-Malo ainsi que Caen/Ouistreham et Portsmouth. Avec ses 10 ponts et sa vitesse moyenne de 23 noeuds, il sera équipé de deux moteurs de 13 740 kW chacun. Il sera également doté d'une batterie Wärtsilä (entreprise finlandaise) d'une capacité de 11,5 MW/heure. Le groupe a signé un accord avec Titan LNG pour la fourniture de GNL et biométhane. La mise en service du Saint-Malo, navire à propulsion GNL/Électrique plus grand que Le Bretagne, marquera une étape importante dans la transition énergétique de la Brittany Ferries.