Brexit : tic-tac, tic-tac, les cinq points chauds à surveiller !

Brexit, DUP, Irlande du Nord, Royaume-Uni, UE

Croissance, livre sterling, logistique, frontières... en cas de « hard Brexit », les risques de propagation d’un choc économique pourraient s’amplifier.

Publié le 02-04-2019 par Grégoire Normand

Éviter le scénario du pire à tout prix ? Alors que la situation politique s'enlise au Royaume-Uni, l'exaspération des deux côtés de la Manche se fait largement ressentir. Depuis plusieurs mois, le gouvernement français brandit la menace d'un Brexit sans accord pour inciter les entreprises françaises à se préparer aux éventuels blocages et difficultés. Lundi 25 mars, la secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie, Agnès Pannier-Runacher, a une nouvelle fois convoqué les fédérations professionnelles à Bercy.

« Elles doivent absolument préparer les entreprises à un "Brexit dur" non plus pour le 29 mars mais à partir du 12 avril. C'est un des scénarios qui est sur la table. Un Brexit dur nécessite que tout le monde soit prêt et que tout le monde ait bien compris les conséquences [...]. Aujourd'hui, il faut se préparer au pire et espérer du mieux. »

La semaine dernière, un accord a été trouvé à Bruxelles pour permettre au Royaume-Uni de sortir de l'UE le 22 mai si un accord est approuvé et le 12 avril si l'accord est rejeté.

Dans les Hauts-de-France, en première ligne pour les échanges, le président de la région Xavier Bertrand tire également la sonnette d'alarme. « Les Britanniques doivent se mettre économiquement en ordre de marche. Ils ne sont pas prêts économiquement. L'idée n'est pas de repousser jusqu'en 2021 mais il faut obtenir un délai supplémentaire. Nous avons mis les bouchées doubles pour les ports de Calais, de Dunkerque mais s'ils ne mettent pas les moyens en

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