Brexit: quand les consommateurs paient la note pour la chute de la livre

Poches vides, manque d'argent. Empty pockets, par Dan Moyle. Via Flickr CC License by.

La monnaie britannique a perdu plus de 15% de sa valeur au cours des derniers mois. Ce qui entraîne un manque à gagner pour les entreprises importatrices, qui le répercutent sur le prix de ventes en livres et donc sur leurs clients.

Publié le 27-10-2016 par Laszlo Perelstein

Pendant que Bruxelles et Londres se préparent à négocier âprement les modalités de sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, les effets du Brexit à venir sont déjà visibles sur le portefeuille des Britanniques. L'inflation a ainsi accéléré en septembre, prenant 1% sur un an -après +0,6% en août et en juillet-, soit la plus forte hausse depuis novembre 2014 selon les derniers chiffres de l'ONS (Office for national statistics). Mais les produits de certaines entreprises, particulièrement à l'import, ont subi des hausses de prix nettement plus importantes pour compenser la chute de la livre. Depuis le vote du 23 juin, la valeur de la monnaie britannique a chuté de 16,9% par rapport à l'euro, 21,59% face au dollar.

Microsoft a ainsi annoncé dans une note de blog que le prix de ses logiciels d'entreprise allait grimper de 13%, tandis que la hausse de serait de 22% pour ses services de cloud, son nouveau levier de croissance. La firme de Redmond n'est pas la seule à vouloir minimiser la chute de la monnaie britannique. Avant elle, Apple avait silencieusement augmenté en août les prix de ses produits électroniques d'un montant allant de 20 à 50 livres soit une hausse comprise entre 3 et 10%. Une décision également prise par le taïwanais HTC qui a rajouté 70 livres (+10%) au prix de son casque de réalité virtuelle le HTC Vive, trois semaines après que le prix du smartphone OnePlus 3 a été ajusté de 20 livres (+6,4%). Les fabricants de PC Asus (+9% sur les prix de vente au Royaume

Lire la suite

Voir la suite...

Les dernières actualités