Brexit : "Opération séduction" du Grand Paris

Paris, francfort et dublin en lice pour le siege de l'abe

Il y a un an et cinq mois, le 23 juin 2016, le Royaume-Uni décidait par référendum de quitter l'Union européenne, replaçant la région Île-de-France dans la compétition pour le leadership économique et financier européen. Le point sur ses atouts et ses handicaps.

Publié le 28-11-2017 par César Armand

Bonne nouvelle ! Paris a été choisie par les ministres des Affaires européennes de l'UE, lundi 20 novembre au soir, pour accueillir l'Agence bancaire européenne (ABE). Un succès pour la stratégie d'Emmanuel Macron visant à attirer dans l'Hexagone les acteurs de la City désappointés par le Brexit. L'installation de l'ABE dans la capitale française est en effet un argument de poids pour inciter les grandes banques internationales à prendre le même chemin. Tout reste donc possible pour gagner la bataille de l'après-Brexit « Il y a un grand nombre de projets structurants : les Jeux olympiques, l'Exposition universelle, les nouvelles gares du Grand Paris Express... relève Geoffroy Didier, vice-président (LR) chargé du logement, et depuis le 18 octobre, de l'attractivité, à la Région Île-de-France. Nous devons, État, Région, Métropole, faire preuve d'une stabilité réglementaire et législative. Nos investisseurs sont très sensibles à la lisibilité de l'action publique. » Avec la présidente de la Région, Valérie Pécresse, ils se sont rendus à Londres, le 14 novembre dernier, pour un road show, coorganisé avec Paris Europlace, sur le thème « Développer ses investissements et ses implantations en Île-de-France », avant de rencontrer des investisseurs de la scène tech londonienne.

Cette bataille, le délégué général de l'association Paris Europlace, Arnaud de Bresson, toujours entre deux avions pour défendre la région capitale comme première place financière mondiale, la vit intensément.

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