Brexit : la finance répond "Yes, but" à Edouard Philippe

Edouard Philippe Europlace

Les banquiers sont intéressés par les mesures annoncées par le Premier ministre, venu leur vanter l’attractivité de Paris au forum Europlace. Ils demeurent toutefois prudents dans leurs projets de relocalisation d’emplois de Londres sur le continent.

Publié le 12-07-2017 par Delphine Cuny

Quelques mots dans un anglais plutôt fluide et un slogan : « Paris is ready and France is back !» Le Premier ministre Edouard Philippe est venu présenter au gratin de la finance internationale réuni ce mardi au forum Europlace, l'association de promotion de la place de Paris, ses mesures dévoilées vendredi dernier pour que « les acteurs financiers viennent et reviennent en France créer des emplois et des richesses : nous sommes déterminés à relever ce défi », a-t-il martelé, et ce, « par tous les moyens ». Un défi qui n'est pas gagné d'avance, malgré l'opportunité unique que constitue le Brexit.

« L'attractivité ne se décrète pas, elle se démontre », a reconnu le Premier ministre, qui a voulu convaincre la communauté financière que « l'attractivité dépasse les questions de coût - du travail, notamment - et de fiscalité, même si ce sont des sujets auxquels il faut apporter des solutions. Il y a la qualité de vie, la capacité de scolariser ses enfants, de se brancher rapidement sur l'ensemble des places financières. S'installer, travailler, vivre à Paris, ce n'est pas exactement la même chose qu'à Londres ou à Francfort. Manger, sortir, se soigner à Paris, à Londres ou à Francfort, non plus », a-t-il relevé, tout en sous-entendus.

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