Brexit : des conséquences économiques moins sévères que prévu

Les negociations sur le brexit patinent toujours a l'approche du 31 decembre

La période de transition de six mois inscrite dans l'accord entre le Royaume-Uni et l'Union européenne et la pandémie de Covid-19 devraient atténuer l'impact du Brexit sur les échanges entre les deux puissances, selon une récente étude de l'assureur-crédit Euler Hermes.

Publié le 15-01-2021 par Grégoire Normand

Les évaluations se suivent et ne se ressemblent pas. Alors qu'auparavant les économistes étaient obligés de travailler sur plusieurs scénarios ("deal / no deal") pour tenter de mesurer les conséquences économiques du divorce entre le Royaume-Uni et l'Europe, la signature d'un accord le 24 décembre dernier, à seulement quelques jours de l'échéance fatidique, permet de lever beaucoup d'incertitudes. Dans une récente étude, le spécialiste de l'assurance-crédit Euler Hermes estime que les répercussions de cette séparation sont moins désastreuses que lors de précédentes simulations. "Cet accord de libre-échange est plus avantageux que les scénarios précédemment envisagés, car il prévoit des droits de douanes nuls pour les marchandises et il est moins contraignant sur les intrants étrangers. Un atout considérable pour les exportateurs britanniques et européens" annonce l'assureur dans un communiqué. Avant cet accord, la plupart des économistes avaient envisagé des scénarios macroéconomiques noirs pour le Royaume-Uni.

Une période de transition de six mois

Les autorités européennes et britanniques ont convenu d'une période de six mois pour laisser le temps aux différents acteurs de s'adapter aux nouvelles conditions de l'accord conclu. "Pour l'instant, cette transition de 6 mois est relativement souple au niveau des contrôles aux frontières. A partir de juillet, ces contrôles vont se renforcer" a expliqué l'économiste Anna Boata interrogé par La Tribune.

Cette période de répit et d'a

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