Bras de fer chez Ubisoft entre les salariés inquiets et une direction muette

Préoccupés par la situation économique périclitante de leur entreprise, qui subit pleinement la mauvaise passe de l'industrie du jeu vidéo, les délégués du personnel d'Ubisoft ont lancé une procédure rare d'alerte économique pour contraindre leur direction à se montrer transparente sur les comptes.
Publié le 16-01-2025 par François Manens
Ce n'est pas un secret, le géant français du jeu vidéo Ubisoft est mal en point. Et en son sein, le dialogue social en pâtit. « Nous observons de plus en plus de signes préoccupants sur la santé de l'entreprise, mais la direction nous répond de moins en moins », s'inquiète auprès de La Tribune Marc Rutschlé, délégué de Solidaires Informatique Ubisoft. Face à cette situation, le comité social et économique (CSE) du studio parisien de jeux vidéo, a émis le 19 décembre dernier un droit d'alerte économique. Cette procédure prévue par le Code du travail permet aux élus de forcer l'employeur à leur fournir des explications sur la situation économique de l'entreprise, à partir de questions précises.
Mais près d'un mois après l'alerte, les syndicats n'ont toujours pas reçu de réponse. Dans un communiqué publié ce mercredi 15 janvier, ils dénoncent cette inaction. « Plutôt que de jouer la transparence et répondre avec honnêteté, la direction a préféré rester dans le flou, ne laissant d'autres choix aux élus que d'émettre une alerte économique pour en savoir davantage. Elle a, de plus, préféré continuer d'empêcher les élus (et conséquemment aux salariés) d'accéder aux informations en contestant juridiquement cette alerte. » Contacté par La Tribune, Ubisoft n'a pour l'heure pas répondu à ces accusations.
« Culte du silence » face aux difficultés économiques
D'après l'intersyndicale, le dialogue social aurait
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