Bourse : la semaine de tous les dangers a fait pschitt

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Les menaces sur la solvabilité du groupe chinois Evergrande et la réunion de politique monétaire de la Fed ont suscité un stress sur les marchés actions. Finalement, le scénario catastrophe a fait pschitt et les indices boursiers restent bien orientés. Les taux demeurent bas et les banquiers centraux sont toujours accommodants. Quant à Evergrande, le risque systémique semble écarté, même si une faillite pèsera inévitablement sur la croissance chinoise, déjà à la peine. Finalement, l'Europe a beaucoup de cartes en main...Analyse.

Publié le 25-09-2021 par Eric Benhamou

Les marchés aiment se faire peur. La peur crée de la volatilité et la volatilité suscite des transactions qui génèrent du chiffre d'affaires chez les brokers. Pour les investisseurs finaux, en revanche, c'est un peu la guerre des nerfs après le trou d'air de la mi-septembre. Et pourtant, les indices boursiers résistent mieux que bien et les taux ne bougent guère malgré les bruits de bottes du tapering (réduction du volume d'achats des banques centrales).

La semaine s'annonçait pourtant comme celle de tous les dangers. Avec deux points de focalisation. Tout d'abord, les graves difficultés du géant immobilier chinois Evergrande, dont les dettes s'élèvent à quelque 300 milliards de dollars. Toutefois, les marchés ont peu à peu écarté le risque de contagion d'une éventuelle faillite à l'ensemble de la sphère financière, selon un scénario à la Lehman Brothers.

La dette, qui a été multipliée par cinq en dix ans, est en effet éparpillée entre les fournisseurs (150 milliards de dollars), qui supportent donc la moitié du risque, les banques chinoises (50 milliards), les épargnants chinois au travers de produits d'épargne (10 milliards) ou de la dette obligataire libellée en yuans (10 milliards) et les marchés financiers internationaux (20 milliards).

Une affaire chinoise

L'onde de choc sera donc avant tout domestique mais pas systémique. C'est le message d'ailleurs de Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne (BCE). Le risque est donc avant tout sérieux pour les a

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