Bolloré : plainte au pénal pour publicité mensongère

logo bollore

L'Observatoire du nucléaire vient de déposer une plainte au pénal pour "publicité mensongère", à l'encontre du groupe Bolloré. En cause : la stratégie marketing de la Bluecub, présentée comme une voiture "écologique".

Publié le 02-07-2014 par Bertrand Dampierre

Une plainte au pénal contre Bolloré

 

Présentée par certains comme l'alternative la plus éco-friendly aux transports en commun, la voiture électrique ne fait cependant pas l'unanimité. Ce mardi 1er juillet, l'Observatoire du nucléaire a en effet déposé une plainte au pénal, auprès du tribunal de grande instance de Bordeaux, contre Bolloré. Le directeur de l'association anti-nucléaire, Stéphane Lhomme, reproche au groupe Bolloré d'assimiler sa voiture électrique à un véhicule écologique. Une position qui n'est pas sans rappeler la décision rendue en avril par le Jury de déontologie publicitaire (JDP), épinglant le recours au terme "écologique" dans les publicités Bolloré. Plus spécifiquement, la plainte au pénal vise le site internet de la Bluecub, à savoir la voiture électrique du groupe Bolloré proposée en partage dans Bordeaux.

 

 

Bolloré : une voiture électrique controversée

 

Stéphane Lhomme entend bien faire cesser les publicités de Bolloré qui présentent la Bluecub comme un concept "économique, écologique, agréable", dont les "qualités écologiques" profitent à la planète. A cet effet, l'Observatoire du nucléaire met en évidence l'impact négatif de ce service sur l'environnement : pièces d'usure des véhicules électriques, provenance difficilement traçable de l'électricité utilisée, etc. Autant d'arguments réfutés par la direction du groupe Bolloré, qui propose également les services d'autopartage Autolib à Paris et Bluely à Lyon.

Les dernières actualités