BMW France : « L’incertitude réglementaire dans l’automobile mène à la récession »

ENTRETIEN. Après un exercice 2024 solide pour le constructeur premium allemand en France, marqué par un doublement des ventes de voitures électriques, son patron, Vincent Salimon, ne cache pas son inquiétude pour la filière.
Publié le 22-01-2025 par Pierre Manière
LA TRIBUNE - Alors que le secteur de l'automobile est en crise en Europe, vous avez stabilisé vos ventes à 87.000 unités - dont 67.000 pour la marque BMW - l'an dernier en France. Êtes-vous satisfait ?
VINCENT SALIMON - Nous en sommes très satisfaits. Les immatriculations de BMW progressent de 13%. En revanche, les ventes de Mini régressent parce que, pour renforcer notre offre électrique, nous avons renouvelé d'un coup toute la gamme. C'est extrêmement rare. Quand cela se produit dans l'automobile, l'année qui suit est toujours compliquée. Mais nous avons quand même immatriculé quasiment 20.000 Mini dans ces conditions.
Votre marque principale, BMW, signe un exercice record dans l'Hexagone, avec une part de marché qui progresse de 0,5 point, à près de 4%. Comment l'expliquez-vous ?
Non seulement nos ventes ont progressé de 13% dans un marché en baisse de 3%. Mais nos immatriculations augmentent même de 14% par rapport à 2019, qui était la dernière année avant le Covid, alors que le marché, lui, chute de 22%. Avec Toyota, BMW est la seule marque du top 10 à progresser en France. Ce succès signifie que notre stratégie est la bonne, et que notre offre répond aux besoins des clients. Or, aujourd'hui, tous les automobilistes ne sont pas prêts à passer du jour au lendemain à l'électrique. Le client qui veut une BMW a le choix de sa motorisation. Aujourd'hui, l'électrique représente un quart de nos ventes, l'hybride rechargeable pèse 26%, et le reste est constitué de thermiques. J'
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