BMS ferme son siège européen

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Le groupe pharmaceutique américain BMS va fermer son siège européen situé en France, à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine). La conséquence logique de plusieurs plans sociaux enchaînés depuis 2007.

Publié le 18-07-2014 par Laurent Baquista

La restructuration de BMS

 

Dans l'univers de l'industrie pharmaceutique, le français Sanofi n'est pas le seul à connaître une restructuration douloureuse. L'américain BMS vient en effet d'annoncer la fermeture programmée de son siège européen situé en France, à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine). Une décision imputée à Giovanni Caforio, le nouveau directeur opérationnel du groupe depuis mai dernier. Les syndicats soulignent que cette fermeture concernera 220 salariés, dont 120 titulaires d'un contrat de travail français. Par la suite, les fonctions du siège seront redistribuées entre Londres (siège de l'Agence européenne du médicament), Bruxelles (siège de la Commission européenne) et les différents pays d'implantation du groupe en Europe.

 

 

BMS : la filiale française impactée

 

Cette réorganisation ne manquera pas d'impacter la filiale française de BMS, avec une soixantaine de suppressions de postes. Benoit Gallet, directeur des affaires publiques de la filiale française, a d'ailleurs mis en exergue l'ampleur de cette réorganisation, à l'issue de laquelle la France fera partie des pays dépendant directement du siège. Une mesure difficile à accepter pour les effectifs français du géant américain de l'industrie pharmaceutique, déjà durement éprouvés par 7 plans sociaux au cours des 8 dernières années. La direction de BMS justifie cette situation par d'importantes pertes de brevets et la cession des activités de nutrition ou d'imagerie médicale. A l'horizon 2020, le laboratoire prévoit enfin de diviser par 2 le nombre de ses sites de production dans le monde, afin de renouer avec la compétitivité.

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