BioMérieux revoit ses objectifs à la hausse

Ce matin, bioMérieux a dressé le bilan de son premier semestre 2018 et en a profité pour faire le point sur ses objectifs annuels, en les revoyant à la hausse.

Publié le 05-09-2018 par Laurent Baquista

Un exercice 2018 dynamique

Ce matin, l'entreprise française spécialisée dans le diagnostic in vitro a fait savoir via la diffusion d'un communiqué de presse qu'elle revoyait à la hausse l'ensemble de ses objectifs financiers pour l'exercice en cours. Le groupe actuellement dirigé par Alexandre Mérieux cherche désormais à atteindre une croissance organique de ses ventes d'environ 9,5 %, contre 8 à 9 % par le passé.

En marge de cela, bioMérieux, qui réalise plus de 90 % de son chiffre d'affaires à l'international, entend aussi obtenir un résultat opérationnel courant contributif compris entre 340 et 350 millions d'euros à taux de change courant pour l'année 2018, en prenant en compte la charge liée au rachat récent d'Astute Medical et les efforts financiers réalisés par le groupe en matière d'innovation et de développement commercial. Précédemment, bioMérieux visait un résultat compris entre 325 et 345 millions d'euros.

Tous les voyants au vert

Si bioMérieux, spécialisé dans les prestations de diagnostic des maladies infectieuses, affiche aujourd'hui une ambition plus grande pour son exercice 2018, c'est principalement parce que son premier semestre a été particulièrement dynamique, marqué par « une solide dynamique commerciale ».

La firme, présente dans plus de 150 pays aux quatre coins du monde, a vu son résultat net augmenter de 33 %, pour atteindre 134 millions d'euros, contre 101 millions d'euros à la même période l'an passé. Ce résultat se révèle être nettement supérieur aux prédictions des analystes, qui tablaient de leur côté sur un bénéfice net de 105 millions d'euros. Par ailleurs, le chiffre d'affaires de bioMérieux a également connu une hausse de 10 %, à 1,169 milliard d'euros sur les six premiers mois de l'année 2018, contre 1,134 milliard d'euros au premier semestre 2017, et ce en dépit d'un ralentissement au deuxième trimestre.