Des émetteurs dans les start'in block  

Ils s'appellent Edenred (Ticket Restaurant), Sodexo (Pass Restaurant), Natixis Payments (Apetiz), Up (Chèque Déjeuner), Swile (ex-Lunchr), Octoplus (Resto Flash) ou encore Wedoofood, pour ne citer qu'eux... Ils ont vocation à éditer, commercialiser et gérer des titres repas pour le compte d'entreprises qui les octroient à leurs salariés. Avec le marché des étudiants, c'est un dispositif évalué entre 2 et 3 milliards d'euros, financé par l'Etat, qui pourrait s'ouvrir. De quoi allécher ces opérateurs en recherche de nouveaux marchés, alors que la crise sanitaire les a d'autant plus impactés que le télétravail était généralisé et les restaurants fermés...

Un dispositif complémentaire au service offert par les Crous

La proposition de loi a été initiée par le sénateurPierre-Antoine Levi, afin de répondre aux difficultés matérielles des étudiants. Initialement prévu pour tous les étudiants sans exception, les sénateurs en commission ont resserré le dispositif pour cibler seulement les étudiants n'ayant pas accès à un restaurant universitaire. Ce sont tout de même entre 500.000 et 600.000 étudiants, dans toute la France, qui seraient éligibles à ce nouveau format de ticket-restaurant. Si la loi est adoptée, ils se verront attribuer des tickets d'une valeur de 3,30 EUR, une somme basée sur le prix d'un repas complet au restaurant universitaire. Les étudiants pourront ainsi avec ce ticket, financer un repas le midi ou le soir, ou bien réaliser des achats alimentaires en supermarchés.