Au début du mois de juin, le G7 Finances a pris la décision de mettre en place à l'échelle mondiale un taux d'imposition sur les sociétés « d'au moins 15 % ». Les GAFA, ces grands groupes dont font partie Google, Amazon, Facebook ou encore Apple et Microsoft, sont évidemment visés en priorité par cette taxe, face à laquelle Bernard Arnault, patron de LVMH, se montre sceptique.

Lutte contre le « dumping fiscal » et « effets pervers »

L'objectif de cette taxe est de lutter contre le « dumping fiscal », cette technique adoptée par diverses entreprises pour déclarer leurs bénéfices dans des pays où les règles fiscales sont les plus souples. Pour Bernard Arnault, il faut cependant faire attention à « certains effets pervers » de cette taxe qui, selon lui, ne réglera pas le problème des grandes entreprises qui ne paient pas leurs impôts en France. « Si j'ai bien compris, il est question de faire payer à ces entreprises qui sont basées en Irlande un impôt en Irlande et non pas en France. Les entreprises américaines paieraient ce surcroît d'impôts aux États-Unis alors que ce qui me paraîtrait justifié, c'est que l'impôt soit payé en France pour les bénéfices réalisés en France » a-t-il ainsi déclaré lors d'un entretien sur RTL. Bernard Arnault a aussi évoqué la crise, qui n'est pas la première que rencontre son groupe. Ce dernier en ressortira plus fort a-t-il expliqué.