B 737 MAX : les modifications de Boeing retoquées par la FAA
La Federal Administration Agency (FAA) ne valide pas les modifications apportées aux B 737 MAX et s'attend à recevoir les correctifs dans "les prochaines semaines".
Publié le 02-04-2019 par Fabrice Gliszczynski
Coup dur pour Boeing. Les modifications apportées à son système de stabilisation des vols du 737 MAX, le MCAS (Maneuvering Characteristics Augmentation System), n'ont pas été approuvées par la Federal Administration Agency (FAA), la direction de l'aviation civile américaine.
La FAA n'est pas satisfaite
Pour rappel, ce système anti-décrochage est mis en cause dans la catastrophe de la compagnie éthiopienne le 10 mars dernier, laquelle présente selon les enquêteurs éthiopiens des similitudes avec celle du transporteur indonésien Lion Air en octobre. Dans les deux cas, un avion flambant neuf s'est écrasé peu après le décollage après avoir connu des montées et des descentes irrégulières lors de la phase de montée. Ces deux accidents ont fait 346 victimes.
Voulant s'assurer que ces modifications "répondent correctement aux problématiques" en jeu, "la FAA ne va pas approuver le logiciel pour déploiement tant que l'agence n'est pas satisfaite" de la mise à jour qui lui est soumise, a-t-elle annoncé ce lundi dans un communiqué. Un revers pour Boeing qui avait annoncé le 27 mars avoir finalisé les modifications du MCAS et se disait prêt à travailler avec les régulateurs pour obtenir leur autorisation afin de le déployer dans les 737 MAX cloués au sol depuis mi-mars.
La reprise des vols n'est pas pour demain
"Il faut du temps pour effectuer du travail supplémentaire", a ajouté la FAA, qui dit attendre maintenant de recevoir le correctif de Boeing dans les "prochaines semaines".
"Nous
Les dernières actualités
Publié le 19/04/2024 à 10:43:33
Sans nouvelle aide américaine, l’Ukraine pourrait perdre la guerre contre la Russie d'ici à la fin de l'année, alerte la CIAPublié le 19/04/2024 à 10:43:32
Les 5 infos business à retenir ce vendredi matin (Iran-Israël, pétrole, assurance chômage, Ukraine)Publié le 19/04/2024 à 10:43:32
Pétrole : les cours grimpent après les explosions en IranPublié le 19/04/2024 à 10:43:31
Pour réformer l’assurance chômage, Gabriel Attal veut durcir les règlesPublié le 19/04/2024 à 10:43:22
Llama 3 : Meta donne un avant-goût de sa nouvelle puissance de feu dans l'IAPublié le 19/04/2024 à 10:43:22
Pacte Vert, fiscalité... au Medef, les candidats aux européennes s'écharpentPublié le 19/04/2024 à 10:43:17
Assurances : excédés par les prélèvements bancaires abusifs, les victimes de la Sfam (groupe Indexia) font entendre leur voix au siègePublié le 19/04/2024 à 10:43:17
Plan d'urbanisme à Paris : les professionnels dénoncent « une aberration », le premier adjoint d'Hidalgo leur répondPublié le 19/04/2024 à 10:43:09
Ukraine : « L'outil numérique est une arme pour garder le lien avec les citoyens » (Kostiantyn Koshelenko, vice-ministre de la transformation digitale)Publié le 18/04/2024 à 10:52:48
Prix Tech for Future 2024 : Koraï crée de l'emploi en restaurant les coraux abîmés de l'océanPublié le 18/04/2024 à 10:43:34
Easyjet vise un été record... malgré un hiver toujours dans le rougePublié le 18/04/2024 à 10:43:34
Voitures électriques: les ventes toujours à la peine en EuropePublié le 18/04/2024 à 10:43:33
Les 5 infos business à retenir ce jeudi matin (Boeing, relocalisations, Ukraine, Duralex, Nasa)Publié le 18/04/2024 à 10:43:29
Sécurité des Boeing : les témoignages glaçants d’anciens employés au Sénat américainPublié le 18/04/2024 à 10:43:24
Industrie : les relocalisations s'accélèrent en Europe et aux Etats-UnisPublié le 18/04/2024 à 10:43:20
En grande difficulté financière, le verrier Duralex cherche un repreneurPublié le 18/04/2024 à 10:43:15
Meta (Facebook, Instagram) laisse la propagande pro-russe proliférer auprès de millions de Français, révèle une ONGPublié le 18/04/2024 à 10:43:14
L’industrie des télécoms accentue sa pression sur Bruxelles pour un changement de régulationPublié le 18/04/2024 à 10:43:14
Immobilier : un mauvais diagnostic énergétique (DPE) peut plomber le prix d'un bien de plus de 15%