L'« art du voyage à la française » : telle est la promesse de DS Automobiles pour faire son nid sur le difficile marché du haut de gamme. La marque française, qui a vu le jour il y a dix ans en prenant son indépendance vis-à-vis de Citroën, peine encore à s'y faire un nom. Dévoilée ce jeudi 12 décembre, sa nouvelle DS N°8, qui sera ouverte aux commandes courant janvier, doit l'aider à passer un cap. Avec cette « Numéro 8 », DS revendique haut et fort son ADN tricolore. Ce SUV Coupé, la première de la marque à motorisation uniquement électrique, entend ainsi se démarquer de ses rivales allemandes, italiennes ou américaines.

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Côté design, cette auto veut refléter « une vision progressiste de la grande carrosserie française », vante la marque. Mais à la différence d'autres modèles, ses lignes ont été travaillées en même temps que son aérodynamisme, particulièrement soigné. Avec un objectif clair : gagner au maximum en puissance, et surtout en autonomie. Conscient que ce point est aujourd'hui déterminant pour l'achat d'une voiture électrique, Carlos Tavares, l'ancien patron de Stellantis, avait été clair concernant ce projet : pas question de descendre en dessous des 700 km d'autonomie. In fine, la DS N°8 annonce, pour sa version à grande batterie, 750 km à pleine charge, et 500 kilomètres sur autoroute.

« Une routière électrique »

Bref, « c'est une routière électrique », se félicite un responsable. En recharge rap