Avec French Bee, le Groupe Dubreuil veut prouver que le low-cost long-courrier peut être rentable

French Bee, Dubreuil

Lancée fin 2016, la low-cost long-courrier française, filiale comme Air Caraïbes du Group Dubreuil a été légèrement rentable en 2018 et table sur un bénéfice opérationnel de 6,2 millions d'euros en 2019 avec trois avions. D'ici à 2022, la flotte va doubler.

Publié le 12-04-2019 par Fabrice Gliszczynski

Alors que les faillites de Primera Air à l'automne, de WOW Air en mars et des difficultés de Norwegian et de XL Airways ont relancé le débat sur la pertinence du modèle low-cost sur les vols long-courriers, French Bee parvient à tirer son épingle du jeu. La filiale low-cost du Groupe Dubreuil, également propriétaire d'Air Caraïbes, a dégagé en 2018 un résultat opérationnel à l'équilibre (+100.000 euros) pour un chiffre d'affaires de 147 millions d'euros. Et vise pour 2019 un bénéfice opérationnel de 6,2 millions d'euros et un chiffre d'affaires de 196 millions d'euros. Le trafic passagers devrait quant à lui progresser de 100.000 voyageurs supplémentaires, à près de 500 000 passagers.

 « Nous croyons au modèle du low-cost long-courrier et nous allons continuer d'investir, mais il faut être rigoureux dans le moindre détail. Les défaillances d'entreprises que nous avons observées sont la conséquence de modèles qui n'étaient pas contrôlées », a expliqué Marc Rochet, le directeur général de Groupe Dubreuil Aero (GDA) et président de French Bee.

Pertes sur Tahiti

L'équilibre financier atteint en 2018 est en effet une bonne performance. Le lancement l'an dernier de la ligne Paris-San Francisco-Papeete pouvait en effet s'annoncer risquée et de nombreux professionnels prédisaient que le nouvel entrant boirait le bouillon. Mais au final, French Bee n'a perdu que 700.000 euros l'an dernier et prévoit d'en prendre quasiment autant cette année. En revanche, la compagnie prévoit un bond

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