En 2020, les utilisateurs américains de la plateforme de streaming n'y trouveront plus de communications politiques. Cette mesure, qui s'applique aux divisions podcast et musique, se limite au seul pays dans lequel Spotify vend des espaces publicitaires à visée politiques. Vendredi, une porte-parole de la société a ainsi expliqué à la revue Ad Age que le service ne disposait pas des technologies nécessaires pour valider la publication de ces contenus en toute conscience. 

Une décision non-définitive

Spotify ne vendra donc plus d'espaces publicitaires aux candidats à la présidentielle, aux politiques élus et nommés, aux partis ou aux comités d'action politique. Les contenus favorisant une issue particulière à un débat légal ou judiciaire seront également exclus. Si elle ne précise pas au journal quelles étaient les méthodes utilisées lors des précédentes élections, elle affirme que leur décision pourra être adaptée au gré des progrès qu'ils réaliseraient en interne. 

Les plateformes se mettent en formation

La décision de Spotify s'inscrit dans une fin d'année riche en événements. En octobre, Twitter annonçait la suspension de la publicité électorale sur son réseau. Facebook décidait quant à lui de ne pas contrôler les publicités politiques publiées sur sa plateforme, provoquant un tollé. Alphabet suivait en novembre, limitant l'accès des annonceurs électoraux aux données leur permettant de cibler leur audience. D'après Statista, cette publicité politique numérique aux Etats-Unis aurait coûté aux partis 1,88 milliards de dollars en 2018.