Au mois de juillet 2021, les ventes de voitures neuves ont affiché une baisse de près de 33 % par rapport à juillet 2019 - soit avant la pandémie de COVID-19 - comme indiqué par la PFA (ex-CCFA). « On est sur un marché qui ne repart pas. Les Français [et Françaises] gardent leur épargne ou la dépensent dans leur logement » a déclaré François Roudier.

Des objectifs difficiles à atteindre

Si l'on compare à juillet 2020, la baisse enregistrée en juillet 2021 est encore plus élevée : -35,35 % (115 713 immatriculations de voitures neuves particulières). Face à de tels nombres, les spécialistes se montrent pessimistes et estiment que les près de deux millions de ventes seront difficiles à atteindre cette année. « Nous pensons qu'il risque d'être difficile d'atteindre les 1,8 million de ventes cette année » estime ainsi François Roudier qui compare les nombres de 2021 à ceux du début des années 1970. « Ce sera la deuxième année où on ne parvient pas à atteindre les deux millions de ventes » ajoute-t-il, visiblement inquiet. La pénurie de composants (semi-conducteurs) est également un problème pour le secteur automobile et a des conséquences sur la production. Du côté des constructeurs les plus touchés par la baisse des ventes en juillet 2021, citons Stellantis (-39,57 %) et Renault (-34 %). Volkswagen affiche une baisse de près de 27,5 % contre -17,72 % pour BMW ou encore -12,94 % pour Toyota.